Le nouveau gouvernement supprime discrètement le Ministère de Transition énergétique

Des changements majeurs ont été apportés à l'architecture du nouveau gouvernement formé par Gabriel Attal, avec notamment la suppression du ministère de la Transition énergétique.

Agnès Pannier-Runacher, de la Transition énergétique à la Santé

Occupant précédemment le poste de ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher a été nommée ministre déléguée en charge de la Santé. L'énergie, quant à elle, pourrait être placée sous le contrôle de Bercy, supervisée par le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.

Un changement inédit depuis 2007

Délaissé par le ministère de l'Écologie, ce serait la première fois depuis 2007 que l'énergie n'est pas sous sa responsabilité. De plus, le ministère de la aurait glissé à la 10e place dans le gouvernement, comparé à sa précédente 5e position.

Une inquiétude palpable chez les acteurs écologiques

Suite à ces modifications, divers acteurs de l' ont exprimé leurs inquiétudes. Le 7 janvier, Agnès Pannier-Runacher a déclaré qu'il fallait aller au-delà des 6 EPR planifiés, estimant le besoin en équivalent à 8 supplémentaires.

Une nouvelle vision de l’énergie

La ministre déléguée a proposé de mettre fin au débat qui oppose les énergies renouvelables au , exprimant la volonté de produire à la fois du nucléaire et des énergies renouvelables. Elle a mis en avant la nécessité de produire une électricité abondante, locale et à un compétitif, sans avoir recours aux énergies fossiles, quelle que soit la technologie utilisée.

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Un changement de philosophie

La philosophie de ce nouveau gouvernement se distingue par une volonté d'augmenter nos capacités de production d'énergie tout en écartant le principe de sobriété. Ce discours contraste avec l'idéologie écologiste qui plaide pour une rationalisation des usages et des comportements afin de réduire l'impact environnemental.

Un discours en phase avec la réalité économique

Malgré cette divergence avec la cause écologique, le discours de la ministre déléguée semble en phase avec une réalité économique axée sur la croissance.

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