Le changement climatique est une réalité palpable avec une augmentation de la température mondiale de 1,2 °C. Il est urgent d'agir pour ne pas dépasser les 2°C d'ici 2100. La France a fait un choix stratégique pour atteindre cet objectif : le nucléaire.
Le choix du nucléaire par la France
La France a misé sur le nucléaire pour diminuer ses émissions de carbone. En effet, la majorité de notre mix électrique provient du nucléaire. Le projet de construction de 6 nouveaux réacteurs EPR2 est à l'étude, avec l'option d'envisager la mise en place de 8 autres.
Des défis à relever
Pour autant, la question de la rapidité de construction des EPR se pose en raison de l'urgence climatique. Les premiers nouveaux réacteurs ne seront pas opérationnels avant 2035. Comme nous l'avons constaté à Flamanville, les risques de retards et de surprises sont loin d'être négligeables.
Des alternatives indispensables
En face de ces enjeux, il est nécessaire d'employer d'autres moyens pour atteindre nos objectifs environnementaux. L'extension de la durée de vie des 56 réacteurs existants jusqu'à 80 ans est en cours d'étude. Parallèlement, les énergies renouvelables gagnent du terrain pour la production d'électricité décarbonée.
Nucléaire et énergies renouvelables : une alliance nécessaire
Il est clair que l'alliance du nucléaire et des énergies renouvelables est indispensable pour atteindre nos objectifs climatiques. Les projets solaires et éoliens sont en hausse constante. De plus, pour accélérer la mise en œuvre de ces projets d'énergies renouvelables, les règles sont en cours d'assouplissement.
Précautions à prendre pour les projets de réacteurs
Il faut néanmoins se donner le temps nécessaire au niveau de la phase de conception des projets de réacteurs. Cela permet d'obtenir une meilleure estimation des coûts et des délais, et d'éviter des surprises désagréables par la suite. Le coût des 6 prochains EPR a déjà explosé, passant de 51,7 milliards à 67,4 milliards d'euros en l'espace de quelques années.