Découvrez les nuances fascinantes de l'hydrogène, son utilisation polyvalente et les défis de son stockage.
Palette de l’hydrogène
L'hydrogène, ce gaz omniprésent et essentiel à la vie, arbore une palette de couleurs vivantes. Chacune d'elles reflète une méthode de production distincte.
Le vert symbolise l'hydrogène produit par électrolyse de l'eau, alimentée par des sources d'électricité renouvelables.
On parle d'hydrogène jaune ou rose quand une quantité importante d'électricité nucléaire est utilisée dans le processus de production.
Brun, gris ou noir sont les couleurs de l'hydrogène extrait majoritairement des combustibles fossiles, notamment le gaz naturel. En effet, plus de 95% de l'hydrogène mondial provient de cette méthode d'extraction.
L'hydrogène bleu est également issu des énergies fossiles, mais avec une différence majeure : le dioxyde de carbone produit est capturé et stocké, minimisant ainsi son impact environnemental.
Le turquoise représente l'hydrogène obtenu par pyrolyse du gaz méthane. Le carbone issu de cette réaction est capté et solidifié.
Enfin, on décrit l'hydrogène blanc ou naturel comme celui qui est extrait directement de son milieu naturel. C'est une forme d'hydrogène rare, et sa faisabilité technique et économique reste encore assez floue.
Usages variés de l’hydrogène
L'hydrogène est utilisé de manière très diversifiée dans de nombreux secteurs. Près de 45% de l'hydrogène produit est utilisé pour le raffinage du pétrole et la désulfuration. Il est aussi employé pour produire de l'ammoniac, un composé chimique essentiel à la fabrication d'engrais.
Son utilisation ne s'arrête pas là : on le retrouve également dans l'industrie alimentaire, l'électronique, la métallurgie et l'industrie spatiale.
Le défi du stockage de l’hydrogène
Malgré son potentiel énergétique élevé, l'hydrogène pose un véritable défi en matière de stockage. En effet, l'hydrogène contient plus d'énergie par kilogramme que le gaz naturel, l'essence ou le pétrole. Cependant, sa légèreté en fait un gaz difficile à stocker. Pour le contenir, il faut soit le liquéfier à une température extrêmement basse, soit le compresser à une pression très élevée.
Autre problème : les risques de fuites sont importants en raison de la petite taille des molécules d'hydrogène. Les réservoirs destinés à son stockage ne peuvent donc jamais être complètement étanches.