Vous n’allez pas en croire vos yeux : Air Liquide bouleverse la production d’hydrogène !

Air Liquide projette la mise en service d'un puissant électrolyseur à proximité du Havre d'ici l'année 2026. Cette initiative, signée Normand'Hy, promet de transformer radicalement la production d', un élément clé du raffinage pétrolier.

Un projet d’Air Liquide et Siemens Energy

Normand'Hy est une initiative portée par Air Liquide en association avec Siemens Energy. Le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé le projet qui a été subventionné par l'Union européenne.

Objectifs du projet

Le but principal du projet est de décarboner et accroître la production d'hydrogène. L'électrolyseur, alimenté en , se destine principalement à fournir de l'hydrogène à la compagnie Total pour le raffinage du pétrole. A l'horizon 2030, l'ambition est d'atteindre une capacité de 3 GW.

Un choix stratégique de lieu

Faisant face à 13% des émissions totales de de l'industrie française, la région Normandie s'avère un lieu idéal tant pour l'implantation de l'électrolyseur que pour le développement de la production et de l'utilisation du dihydrogène. La de l'industrie lourde est un enjeu majeur pour la et l'Union européenne, qui soutiennent activement ce projet.

Caractéristiques techniques de l’électrolyseur

Normand'Hy envisage de mettre en fonction un électrolyseur à membrane par échange de protons (PEM) de 200 MW d'ici 2026. Cette capacité est prévue pour être multipliée par quinze d'ici 2030, faisant de cet électrolyseur l'un des plus performants au monde. Jusqu'à sa , Air Liquide continuera à produire de l'H2 à partir du méthane, processus connu pour ses émissions importantes de CO2.

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Utilisation de l’hydrogène produit

L'hydrogène produit servira au raffinage du pétrole à la raffinerie Gonfreville de TotalEnergies. Plus précisément, il participera à la réduction de la teneur en soufre du carburant par la formation d'hydrogène sulfuré, permettant de séparer le soufre du carburant.

Des retombées environnementales positives

Le projet suscite l'enthousiasme par son potentiel environnemental. En effet, il permettra de diminuer l'impact du raffinage du pétrole, industrie très émettrice de CO2. Ceci est particulièrement important dans le contexte où l'utilisation du gazole dans les transports représente 33% des émissions de gaz à effet de serre françaises.

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