Imaginons Dogger Bank, un banc de sable en mer du Nord, en passe de devenir le site d'un gigantesque projet éolien off-shore.
Le projet Dogger Bank en quelques chiffres
Le projet ambitionne d'implanter pas moins de 280 turbines avec une capacité totale de production de 3,6 giga-watts. Il se déroulera en trois phases. La première phase, nommée Dogger Bank A, ayant pour objectif d'arriver à une capacité de 1,2 giga-watts.
Des défis d’installation surmontés
Le terrain de Dogger Bank, reculé et loin des côtes, a présenté de nombreux défis. L'installation des éoliennes a rencontré des retards multiples. Des facteurs comme un manque de navires de transport, des conditions météorologiques compliquées et même des retards dans la chaîne d'approvisionnement y ont contribué.
L’installation commence tout de même
Malgré ces retards, les premières éoliennes, des GE Haliade-X – parmi les plus grandes et les plus puissantes de leur catégorie – ont été installées et ont commencé à produire de l'électricité.
SSE Renewables aux commandes
Parmi les acteurs majeurs du projet se trouve SSE Renewables. Spécialiste britannique en énergie renouvelable, ils ont confirmé que le projet subira encore plus de retards. Le plan original, qui prévoyait d'installer 95 éoliennes sur le site avant la moitié de l'année 2024, a été revu à la baisse. Depuis le début du projet, seulement 7 éoliennes ont été complètement installées.
Dates de lancement des exploitations commerciales
Il est prévu de lancer l'exploitation commerciale des phases B et C du parc éolien en 2025 et 2026 respectivement.
Un climat tendu
Dans ce contexte, le secteur de l'éolien en mer au Royaume-Uni traverse une période complexe, avec des licenciements et des objectifs de production revus à la baisse pour d'autres projets d'éoliennes en mer.