Prévu pour 2030, le premier petit réacteur modulaire (SMR) français va voir le jour à Marcoule, dans le Gard. Le site choisi est sous la gestion du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Dans le secteur nucléaire, cette innovation est un tournant.
Nuward, en charge du projet
A la barre de ce projet ambitieux, nous retrouvons Nuward, une filiale qui rassemble un consortium composé d'EDF, TechnicAtome, Naval Group, CEA, Tractebel et Framatome.
Un espace d’implantation conséquent
Les SMR, par leur taille, nécessitent un espace d'implantation conséquent. On parle ici de l'installation de deux réacteurs indépendants de 170 mégawatts électriques (MWe), standardisés et simplifiés.
Un investissement significatif
L'estimation de l'investissement pour ce projet oscille entre 1 et 2 milliards d'euros. Un coût élevé justifié par les nombreux bénéfices apportés par ces réacteurs de troisième génération.
Divers usages de l’énergie
En effet, ces réacteurs offrent une multitude d'usages de l'énergie. On compte parmi eux la production de dihydrogène, la cogénération de chaleur et d'électricité, mais aussi le chauffage urbain et le dessalement d'eau de mer.
Création d’emplois et conquête de l’Europe
Ce projet, en plus de créer des emplois pérennes sur le territoire, ambitionne de conquérir l'Europe avec une offre décarbonée. Une ambition majeure pour Nuward.
Une alternative pour les industriels
Les industriels, de leur côté, sont séduits par cette alternative au gaz russe. Les SMR sont en effet particulièrement adaptés pour remplacer les centrales à charbon.
Avance sur la concurrence
Etonnamment, les autres startups du secteur n'ont pas encore de lieu d'implantation pour leurs réacteurs de 4ᵉ génération. Une avance notable pour Nuward dans cet environnement concurrentiel.