Après sept ans de bons et loyaux services, la somptueuse centrale solaire de Degrussa, située en Australie, d'une capacité de 10,6 MWc, et ayant alimenté une mine de cuivre, a cessé de fonctionner.
La mine de cuivre de Degrussa, après une décennie d'exploitation lucrative, a également fermé. Les multiples installations de cette centrale solaire, réalisées par l'entreprise française Neoen, comprenaient une batterie de stockage de 6 MW et un générateur diesel.
Le rôle notable de la centrale Degrussa
La centrale Degrussa a été un acteur majeur dans le paysage de l'énergie renouvelable en Australie. Elle a fourni jusqu'à 20% de la consommation électrique de la mine de cuivre. De plus, depuis son ouverture, de nombreuses centrales hybrides ont vu le jour sur le territoire australien.
Les installations hybrides australiennes
En effet, l'Australie a mis en œuvre une variété d'installations hybrides pour alimenter ses mines. Par exemple, la mine d'or d'Agnew a été équipée d'une centrale dotée de 18 MW d'éolien, 4 MW de solaire et 13 MW de stockage de batterie. De son côté, Zenith Energy travaille actuellement à la construction d'une centrale hybride pour alimenter la mine de lithium de Kathleen Valley.
Partenariat entre Neoen et Tesla
En parallèle, Neoen a noué un partenariat stratégique avec Tesla pour construire la plus grande batterie du monde. Tesla a également fourni d'énormes batteries pour une gigantesque mine de bitcoins photovoltaïque.
Un patrimoine intact
Les 34 000 panneaux photovoltaïques de Degrussa sont toujours en parfait état. Neoen envisage donc de les réaffecter à d'autres projets de production solaire. Ces panneaux, par leur réutilisation possible, représentent une ressource de premier ordre pour d'autres projets australiens.