La question du partage des biens immobiliers est un aspect central lors d'un divorce, notamment lorsqu'il s'agit du logement familial. La séparation peut être compliquée par la nécessité de vendre la maison, une décision souvent pleine d'émotion et de implications financières.
Le droit de partage dans le cadre d’un divorce
Le droit de partage intervient lors de la dissolution du patrimoine commun à la suite d'un divorce. Il concerne la liquidation des biens du couple et peut entraîner la vente d'un logement avant le divorce. Ce droit est calculé sur l'actif net du couple et est actuellement fixé à 1,1%.
Vendre un bien immobilier avant le divorce : les conditions
Il est possible de vendre un bien immobilier avant le divorce, à condition que les deux conjoints soient d'accord. Mais attention, cette démarche peut être contestée par l'administration fiscale. En effet, des pénalités et un redressement fiscal peuvent être appliqués en cas de non-respect des règles en vigueur. Par ailleurs, il est obligatoire pour les avocats de mentionner le partage dans la convention de divorce.
Des alternatives pour vendre sans payer le droit de partage
Il existe des solutions pour vendre un bien sans avoir à payer le droit de partage. L'une d'elles est le maintien en indivision du bien immobilier :
- Le partage du bien est prévu pendant le divorce, mais la vente est réalisée après.
- Les ex-conjoints peuvent rester temporairement propriétaires du bien.
Une autre alternative est la procédure de divorce accepté :
- Le couple passe sous le régime de l'indivision post-communautaire.
- Chaque époux récupère ses biens propres.
Cette procédure peut être plus longue et coûteuse, mais elle permet d'éviter le paiement du droit de partage.