Avez-vous déjà songé à multiplier vos arbres et arbustes préférés par bouturage à bois sec ? Voici un guide pratique qui vous aidera à réaliser cela en toute simplicité.
Le moment idéal pour le bouturage à bois sec
Le bouturage à bois sec se réalise généralement en hiver, durant la période de repos végétatif des plantes. Commencez par la première étape en décembre et janvier, pour favoriser la formation de racines. La seconde étape se déroule au printemps, vers mars, où les boutures sont mises en situation de développer pleinement leurs racines. Il est à noter qu'il faut éviter les périodes de gel pour ne pas compromettre le développement des boutures.
Les végétaux adaptés au bouturage à bois sec
Cette technique de multiplication s'applique principalement aux arbres et arbustes possédant un rameau lignifié, rigide et doté de moelle. Parmi les arbres concernés, on retrouve l'aulne, le châtaignier, le cornouiller, le figuier, le noisetier, le peuplier, le platane et le sureau. Quant aux arbustes, vous pouvez bouturer la bignone, le cassissier, le chèvrefeuille de Tartarie, le forsythia, le groseillier, l'hibiscus, le lilas, le mûrier, le rosier, le seringat, la symphorine, le tamaris, la vigne et la viorne.
Les étapes du bouturage à bois sec
Commencez par préparer vos outils : un sécateur propre et aiguisé ainsi qu'un pot rempli de sable. Ensuite, choisissez une tige mature, dépourvue de feuilles, ne portant aucune trace de maladies ou de ravageurs. Coupez cette tige sous un œil de façon à obtenir un rameau de 20 à 25 cm de long. Plantez ensuite les tiges dans le pot rempli de sable, en les enfonçant sur la moitié de leur hauteur. Ce pot devra être exposé au froid durant tout l'hiver.
Au printemps, repiquez les tiges de boutures dans un substrat classique ou directement à leur emplacement définitif dans le jardin. Vous observerez la formation de nouvelles feuilles, signe que les racines se développent bel et bien.