Fracturation hydraulique
Le médiateur du Pays Basque sud, l’Ararteko Iñigo Lamarca, a demandé un moratoire concernant la prospection et l’extraction des hydrocarbures non conventionnels sur le territoire de la communauté autonome.
Dans son rapport présenté au Parlement, Jan Wright a évalué les possibles impacts écologiques de la fracturation hydraulique en Nouvelle-Zélande, et souligne qu’un moratoire n’est pas nécessaire contre cette méthode d’extraction.
La société d’équipements industriels Curtiss-Wright a racheté Cimarron Energy Holding Company afin de se lancer dans la production d’équipements utilisés dans la prospection et l’exploitation du gaz et de l’huile de schiste.
Le premier ministre de l’Ontario, Dalton McGuinty, souhaite obtenir plus d’informations au sujet de la sûreté de la fracturation hydraulique, avant de « l’approuver ou l’interdire ».
Le président de la Commission des Affaires Economiques du Sénat, Daniel Raoul (Parti Socialiste), a proposé de saisir l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) sur la question des gaz de schiste et de la fracturation hydraulique, rouvrant, de fait, le débat.
L'extraction du gaz de schiste est relativement complexe. Pour les gaz et pétroles conventionnels, le processus est assez simple : il suffit d'atteindre les poches des gisements et d'en faire remonter le contenu. Pour les produits schisteux, l'huile et gaz de schale sont enkystés dans la roche elle-même.
Il faut alors mettre en place un processus différent d'extraction, la principale méthode consistant en une fracturation hydraulique horizontale de la roche mère. Cela consiste à micro-facturer la roche qui contient du gaz afin de dégager petit à petit le gaz prisonnier des couches dures pour pouvoir l'extraire ensuite.
Pour procéder à cette fracturation, de l'eau à très haute pression est injectée massivement par un conduit de forage. Sont mélangés à cette haut un certain nombre d'additifs chimiques qui ont chacun une vocation précise.
Les sables de granulométrie lubrifiés sont ajoutés à l'eau injectée et iront se loger dans les micro-fractures afin de les maintenir ouvertes. Des biocides sont également ajoutés afin de limiter la prolifération des bactéries dans le puits. Plusieurs détergents sont également présents afin d'augmenter la désorption du gaz pour en extraire en plus grande quantité.
Cette technique a été inventée dans les 1940 même si les premières extractions par fracturation hydraulique horizontale remontent véritablement aux années 1980.