Extraction du gaz de schiste
« Le Sud-Est doit accepter l’exploration de gaz de schiste pour le bien de l'avenir économique de la Grande-Bretagne », a déclaré le ministre de l'Énergie Michael Fallon.
Au lieu que ce soit des fusées géantes qui éclairent le ciel, ce sont d'énormes panaches de fumée noire.
Lillian Pilkington, qui vivait dans la maison d'en face depuis 66 ans, affirme que cela a eu un sérieux impact sur sa santé, alors qu’elle résidait à côté de l’usine.
George P. Mitchell, milliardaire américain à l’origine de l’extraction du gaz de schiste par la technique de fracturation hydraulique, est décédé à l'âge de 94 ans vendredi 26 juillet. Sa famille a déclaré que le décès était de causes naturelles.
Selon une étude du département américain de l'énergie, l'eau mélangée à des produits chimiques et utilisée pour libérer le gaz naturel des formations schisteuses n'a pas pollué les réserves souterraines délivrant l'eau potable en Pennsylvanie. Les chercheurs espèrent ainsi démontrer que la technique de fracturation hydraulique n'est pas polluante.
Suite aux déclaration d'Arnaud Montebourg, du mardi 8 juillet 2013, devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, les réactions n'ont pas tardé à se faire entendre. Certains déplorent l'attitude du ministre et sa proposition de créer une compagnie publique pour exploiter le gaz de schiste.
Comment extrait-on du gaz de schiste ? Par forage, bien sûr, presque de la même manière que le gaz naturel, même si les taux de récupération sont beaucoup plus faibles (sous-entendu beaucoup de gaz est perdu pendant l'extraction, ou n'est jamais remonté des puits). Alors que l'on peut récupérer en moyenne 75 % du gaz naturel d'une poche forée, seulement 20 % des carbures schisteux peuvent être isolés et remontés à la surface.
La plupart des schistes gazéifères sont prisonniers des couches souterraines d'argile litée. Les différentes étapes de production du gaz et de l'huile de schale à partir des sols argileux ont donc toutes comme objectif de séparer les sédiments et le gaz.
Chaque forage a ses particularités et ses propres dispositifs d'extraction, dépendant notamment des types de roches mères d'où il faut extraire le gaz. Selon si le gisement est noyé entre plusieurs couches humides ou si la perméabilité de la roche est plus ou moins élevée, les techniques diffèrent à la marge.
De nombreux types d'additifs (nitroglycérine gélatinée, dioxyde de carbone liquide…) et beaucoup d'eau sont injectés à très haute pression sur la roche, en profondeur, afin de la fissurer et laisser s'enfuir le gaz qu'on récupère ensuite à l'aide de tuyaux de pompage.
Certains forages sont dit à fracturation horizontale, le point d'injection de l'eau étant sur le côté et à hauteur du gisement plutôt qu'au dessus de lui, ceci afin de pouvoir exposer une plus grande partie du gisement au trou de la sonde d'extraction.