Extraction du gaz de schiste
Le gaz de schiste pourrait-il devenir un enjeu-clé pour accélérer l’adoption de véhicules utilisant le gaz de schiste ce qui aurait des conséquences positives sur le climat à terme ? C’est ce que tend à prouver une étude globale dirigée par GIA, Global Industry Analysts.
La société norvégienne spécialisée dans le calcul de risques a publié une étude qui met en avant l’importance d’une réglementation commune concernant la technique de fracturation hydraulique sans quoi l’obtention de permis sera de plus en plus difficile dans le futur.
La société Abtech a mis au point une nouvelle éponge synthétique qui permet d’absorber des matières huileuses et de filtrer efficacement de grandes quantités d’eaux usées. Cette nouvelle innovation pourrait faire de la fracturation hydraulique une technique d’extraction écologique.
La société de forage IGas Energy découvre une source considérable de gaz de schiste en Angleterre.
Suite à la Conférence Environnementale et à la fermeture du dossier schiste par François Hollande, Laurence Parisot, présidente du Medef, a regretté cette décision et l’incompréhension de la notion de « projet industriel ».
Comment extrait-on du gaz de schiste ? Par forage, bien sûr, presque de la même manière que le gaz naturel, même si les taux de récupération sont beaucoup plus faibles (sous-entendu beaucoup de gaz est perdu pendant l'extraction, ou n'est jamais remonté des puits). Alors que l'on peut récupérer en moyenne 75 % du gaz naturel d'une poche forée, seulement 20 % des carbures schisteux peuvent être isolés et remontés à la surface.
La plupart des schistes gazéifères sont prisonniers des couches souterraines d'argile litée. Les différentes étapes de production du gaz et de l'huile de schale à partir des sols argileux ont donc toutes comme objectif de séparer les sédiments et le gaz.
Chaque forage a ses particularités et ses propres dispositifs d'extraction, dépendant notamment des types de roches mères d'où il faut extraire le gaz. Selon si le gisement est noyé entre plusieurs couches humides ou si la perméabilité de la roche est plus ou moins élevée, les techniques diffèrent à la marge.
De nombreux types d'additifs (nitroglycérine gélatinée, dioxyde de carbone liquide…) et beaucoup d'eau sont injectés à très haute pression sur la roche, en profondeur, afin de la fissurer et laisser s'enfuir le gaz qu'on récupère ensuite à l'aide de tuyaux de pompage.
Certains forages sont dit à fracturation horizontale, le point d'injection de l'eau étant sur le côté et à hauteur du gisement plutôt qu'au dessus de lui, ceci afin de pouvoir exposer une plus grande partie du gisement au trou de la sonde d'extraction.