Extraction du gaz de schiste
Une nouvelle étude vient confirmer l'absence de contamination des nappes phréatiques dans les zones où le gaz de schiste est extrait par fracturation hydraulique. Réalisée en Arkansas par l'Université de Duke et l 'U.S. Geological Survey, l'étude n'a trouvée aucune corrélation entre l'activité industrielle et une quelconque pollution.
Vendu comme alternative à la fracturation hydraulique, la stimulation au propane d'eCorpStim pourrait convaincre les gouvernements européens encore réticents de se lancer dans l'exploitation du gaz de schiste.
Les opérations de fracturation hydraulique doivent absolument user de plus d'eau recyclée et non-douce, et doivent faire preuve d'une meilleure gestion de l'eau, si la production de gaz de schiste venait à croître autant que cela est prévu, selon Ceres.
L'Allemagne a l'un des mouvements écologiques les plus robustes du monde. Pourtant, les pressions économiques tentent vers une chose dont les critiques disent qu'elle atteindrait à la santé de la Terre : l'extraction de gaz de schiste.
Bête noire des industriels pétroliers, la pollution issue de leurs activités leur donne une mauvaise image auprès du public. Mais la fracturation hydraulique semble avoir la part belle. Selon l'Agence de protection de l'environnement des Etats-Unis, cette technique est moins polluante qu'on ne le pensait.
Comment extrait-on du gaz de schiste ? Par forage, bien sûr, presque de la même manière que le gaz naturel, même si les taux de récupération sont beaucoup plus faibles (sous-entendu beaucoup de gaz est perdu pendant l'extraction, ou n'est jamais remonté des puits). Alors que l'on peut récupérer en moyenne 75 % du gaz naturel d'une poche forée, seulement 20 % des carbures schisteux peuvent être isolés et remontés à la surface.
La plupart des schistes gazéifères sont prisonniers des couches souterraines d'argile litée. Les différentes étapes de production du gaz et de l'huile de schale à partir des sols argileux ont donc toutes comme objectif de séparer les sédiments et le gaz.
Chaque forage a ses particularités et ses propres dispositifs d'extraction, dépendant notamment des types de roches mères d'où il faut extraire le gaz. Selon si le gisement est noyé entre plusieurs couches humides ou si la perméabilité de la roche est plus ou moins élevée, les techniques diffèrent à la marge.
De nombreux types d'additifs (nitroglycérine gélatinée, dioxyde de carbone liquide…) et beaucoup d'eau sont injectés à très haute pression sur la roche, en profondeur, afin de la fissurer et laisser s'enfuir le gaz qu'on récupère ensuite à l'aide de tuyaux de pompage.
Certains forages sont dit à fracturation horizontale, le point d'injection de l'eau étant sur le côté et à hauteur du gisement plutôt qu'au dessus de lui, ceci afin de pouvoir exposer une plus grande partie du gisement au trou de la sonde d'extraction.