Exploitation en Europe
Selon le membre du parlement britannique Daniel Byles, le gaz de schiste britannique pourrait permettre la création dans le pays de 30 000 emplois et assurer une sécurité énergétique importante pour la Grande-Bretagne.
Selon des estimations récentes de l’Association Turque des Géologues Pétroliers (TPJD), les réserves de gaz de schiste en Turquie pourrait permettre au pays de s’alimenter en gaz naturels pendant 40 ans.
Un ensemble de directives concernant l’exploitation des gaz de schistes au Royaume-Uni a été publié pour la première fois par le UKOOG, United Kingdom Operators Onshore Group.
L’Allemagne avait déclaré il y a peu être favorable à l’exploitation du gaz de schiste et d’y autoriser son extraction par fracturation hydraulique, aurait cependant présenté certaines conditions.
Ce n’est pas une surprise, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a suggéré mardi 19 février vouloir confier à une société publique la recherche sur les techniques d’extraction du gaz de schiste.
Des gisements de gaz de schiste existent en Europe et sont répartis sur plusieurs bassins. On compte le Danemark, la Suède et l’Angleterre au Nord, dans le Centre l’Allemagne et Autriche. A l'Est, on dénombre la Pologne, l’Ukraine, la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie. Enfin la France et l’Espagne regroupent les réserves du bassin sudiste de l’Europe.
De nombreux pays ont déjà choisi d’exploiter leurs gisements, tandis que d’autres ont gelé toute exploration, attendant le résultat d’études scientifiques sur l’impact environnemental plus poussées.
Parmi tous les pays cités, c’est la Pologne qui fait figure de moteur européen pro-schiste et a fait de l’exploitation de son bassin une priorité dans ses enjeux énergétiques, malgré ses étroites relations avec la Russie, propriétaire d’immenses ressources minières. Les Polonais envisagent même une exploitation commerciale de ses gisements à l’horizon 2014.
En France ou en Bulgarie, l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique est interdite, alors que, dans le même temps, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont connu des problèmes de pollution après des forages. Ce sont les raisons d’une éternelle remise en cause de ces explorations, mais il n’existe aujourd’hui pas de directives globales de la part des institutions européennes qui établissant un quelconque code minier européen.