Acteurs économiques
La société Gazprom ne s’est pas encore lancée dans le gaz de schiste car elle considère que l’explosion de la production de gaz naturel issu du schiste ne constituait pas une menace pour ses exportations. Un avis partagé par le président russe Vladimir Putin, jusqu’à présent.
La société gazière et électrique canadienne, Progress Energy, n’a pas pu être rachetée par le géant pétrolier malaisien Petronas. Le ministre de l’Industrie, Christian Paradis a refusé d’approuver la transaction.
Prenant le contre-pied d’ExxonMobil qui a annoncé il y a quelques mois l’abandon de ses projets d’exploitation du gaz de schiste en Pologne, CocoPhilips et Chevron continuent leurs investissements dans le pays.
Mercredi, le géant de l’énergie ExxonMobil a déclaré s’offrir le groupe canadien d’exploitation pétrolière et gazière Celtic pour plusieurs milliards de dollars.
Après réflexion sur les « nouvelles conditions du marché européen et la réorganisation du transport de gaz engagé en Europe », le groupe pétrolier Total a confirmé la cession de sa filière gazière TIGF (Total infrastructures gaz France).
Le gaz de schiste est un enjeu de développement économique énorme pour la plupart des compagnies pétrolières et gazières. De très nombreuses entreprises et des milliers de personnes travaillent et dépendent des prospections et des extractions des produits schisteux.
La plupart des pays dans grands pays du monde ont des géants mondiaux qui partent à la conquête des marchés énergétiques. C’est le cas de la France avec GDF Suez ou avec Total. Les entreprises américaines sont très nombreuses : ExxonMobil, Chevron, ConocoPhilips. Parmi les plus grandes compagnies pétrolières mondiales, il ne faut pas oublier les boites chinoises, principalement Sinopec et China National Petroleum. Concernant la Russie, dont le territoire concentre environ vingt pour cent des réserves mondiales en gaz, le géant GazProm n’est pas en reste.
Le site LeGazdeSchiste.fr viendra décrire les nombreux mouvements économiques entre compagnies pétrolières mais aussi les nouveaux contrats de prospection ou d’extraction de gaz de schiste récemment signés ou négociés.