Acteurs économiques
En Chine, les réserves en gaz de schiste sont telles que les experts estiment qu’elles pourraient durer 200 ans si elles étaient savamment exploitées.
A Jackson Township, des terres appartenant au CSA, Cambria Somerset Authority, intéressent une entreprise chargée de collecter des terres pour un projet de construction de puits pour la compagnie pétrolière Chevron.
Avec le nouveau marché énergétique complètement chamboulé par les prix historiquement bas du gaz naturel, tirés vers le bas par l’expansion de l’exploitation du gaz de schiste dans le monde, le gaz naturel apparaît de plus en plus clairement comme l’hydrocarbure du futur.
La Pologne est le centre névralgique du débat sur le gaz de schiste en Europe puisqu’elle est le premier pays à avoir lancé un véritable projet d’exploitation industrielle à long terme. La compagnie française Total est aux premières lignes dans ce projet d’indépendance énergétique.
La compagnie publique argentine YPF issue de l’expropriation de 51% de Repsol par l’état sud-américain a signé récemment un accord pour développer le gaz de schiste dans le bassin Vaca Muerta. Repsol a annoncé qu’il allait porter plainte.
Le gaz de schiste est un enjeu de développement économique énorme pour la plupart des compagnies pétrolières et gazières. De très nombreuses entreprises et des milliers de personnes travaillent et dépendent des prospections et des extractions des produits schisteux.
La plupart des pays dans grands pays du monde ont des géants mondiaux qui partent à la conquête des marchés énergétiques. C’est le cas de la France avec GDF Suez ou avec Total. Les entreprises américaines sont très nombreuses : ExxonMobil, Chevron, ConocoPhilips. Parmi les plus grandes compagnies pétrolières mondiales, il ne faut pas oublier les boites chinoises, principalement Sinopec et China National Petroleum. Concernant la Russie, dont le territoire concentre environ vingt pour cent des réserves mondiales en gaz, le géant GazProm n’est pas en reste.
Le site LeGazdeSchiste.fr viendra décrire les nombreux mouvements économiques entre compagnies pétrolières mais aussi les nouveaux contrats de prospection ou d’extraction de gaz de schiste récemment signés ou négociés.