Total
L’entreprise énergétique Total est interressée pour acheter des droits de prospection de gaz de schiste en Grande-Bretagne.
Le site américain de Port Arthur au Texas, dédié au traitement des hydrocarbures bruts et exploité par Total et BASF (Allemagne), va s'adapter à l'afflux croissant de gaz de schiste afin d'être plus performant et mieux correspondre à la production américaine.
Selon le chef de la direction de Total SA, Christophe de Margerie, la compagnie pétrolière pourrait investir dans le gaz de schiste britannique.
Le groupe français Total, l’une des majeures compagnies pétrolières au monde, a annoncé être en phase de discussion « avancée » avec un grand groupe chinois dans le cadre d’accords pour l’exploitation du gaz de schiste dans le pays.
Le géant français des hydrocarbures Total s’était lancé dans l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis dès 2009-2010. Un marché prometteur à l’époque qui l’est toujours, mais les résultats pour le groupe sont mitigés à cause de la baisse des prix.
Géant mondial dans le secteur pétrolier, l’entreprise Total a évidemment pris en compte l’apparition des gaz non conventionnels dans sa stratégie. L’exemple le plus concret concerne le permis accordé à Total, dit "de Montélimar", qui a été établi pour exploiter un bassin dans le sud de la France. Sur une zone allant de la ville de Montélimar à celle de Montpellier, comprenant les départements drômois, ardéchois et gardois, large de plus de 4000 km². Les réserves sous ces sols sont estimées à des dizaines de milliards de mètres cubes de gaz.
Total a réussi à obtenir l’année dernière un permis de recherche couvrant cette surface, qui sera valable sur les cinq prochaines années, s’est vu dans le même temps interdire toute technique recourant à la fracturation hydraulique, la seule utilisée de nos jours pour extraire le gaz piégé dans d'étroites fissures de schiste.
Total s’est également intéressé de près à l’exploitation du gisement de Lacq, située dans le département des Pyrénées Atlantiques. Le projet d’investir près de 38 millions d’euros est prévu afin de chercher les gaz de schiste.